La petite blonde, ce matin ; je la découvre près de l’ascenseur à feindre de consulter les panneaux syndicaux face aux portes. J’attends l’arrivée de l’ascenseur, lui tourne donc le dos. Une minute passe dans le silence, à plusieurs reprises me prend l’envie de me retourner pour la regarder. Je ne le fais pas. L’ascenseur arrive, j’y entre, disparais... Aujourd’hui, elle porte une petite chemise à carreaux, un pantalon noir, des lunettes dorées à très fine monture qui lui donnent un air studieux ; le tout lui va à ravir...