Dans janvier de La Rue, j'avais noté, en lisant le texte intitulé Rémi, qu'il s'agissait du prénom du fils d'Évrard : Évrard s'occupe de la mise en page. Rémi, première apparition,
se fait tuer par une voiture... J'y pense souvent depuis. Sans être le moins du monde superstitieux, je ne parviens pas à me défaire d'une sorte de malaise dans lequel les mots « pressentiment » et « prémonition » sont parvenus à se glisser. J'y ai pensé il y a une heure en le voyant chez Évrard, puis lorsque nous avons passé en revue les corrections du texte du mois de janvier, dont celui intitulé Rémi. En rentrant, j'en ai parlé à Éléonore. Elle s'est exclamé : « Oh God ! » avant de me demander l'âge de Rémi, celui du texte. Je lui ai dit qu'il s'agissait d'un enfant, qu'il devait avoir six ou sept ans, je ne m'en souviens plus. « Change son âge, fais-en un adolescent. » « Impossible », ai-je dit sans parvenir à faire la part entre le regret de ma réelle impuissance et l'amusement provoqué par son exclamation... Je viens de noter qu’aujourd'hui était la saint Rémi…