Je pense à ces deux dates : le 28 avril et le 15 mars, et me dis qu’il y aurait un sacré pas de franchi le jour où je les oublierai. Mais sans oublier ce à quoi elles se rattachent, ce qu’elles signifient ; c’est inoubliable – ou alors, il faudrait me sectionner la moitié du cerveau –, mais il faudrait que cet inoubliable se détache de son amarre et se mêle à la masse dont je suis constitué, masse libérée de tout repère du temps, libération qui lui ferait accéder à un surcroît de vivacité...