Luigi Pagliani, titulaire de la chaire de génie sanitaire au Polytechnique de Turin affirme
en 1913, présentant un mémoire sur les habitations populaires et ouvrières aux Etats-Unis :

« Aux États-Unis, la préférence pour les habitations individuelles, opposées aux habitations collectives, est très marquée dans les petites villes comme dans les grandes agglomérations urbaines. Alors que dans l'Europe centrale et méridionale dominent des maisons abritant plusieurs dizaines d'habitants répartis dans plusieurs logements, les villes américaines abritent leur population en développement rapide dans un nombre de maisonnettes individuelles, comprenant un seul logement. Elles ont l'avantage de bien séparer les femmes entre elles, ce qui est désirable tant du point de vue sanitaire que du point de vue moral. Pour cette population éminemment positive, la maison prend une valeur éducative. Elle considère à juste titre que c'est en son sein que le citoyen acquiert ses premières impressions et que par conséquent la bonne maison tend à faire le bon citoyen. »

 

Sans commentaires…