Le Corbusier encore :

« Curieusement, Le Corbusier semble très impressionné par deux groupes marginaux de l’économie américaine : les femmes et les Noirs. Si le mâle américain est “ triste ” et “ vide ”, la femme américaine est par endroits “ un bel animal sain, très bel animal… à vif, d’un style plein ”. En outre, la femme d’intérieur des banlieues aisées “ incline aux choses de l’esprit ”. Inutile de dire que ces intelligentes amazones effrayent aussi Le Corbusier. Écrivant sur sa visite à Vassar (le college de l’élite du comté de Westchester), il rapporte : “ Elles ont barre sur les graves problèmes de l’heure. Elles parlent un français impeccable… Je ne me suis jamais senti aussi bête : je ne suis qu’un urbaniste et un architecte et peut-être un artiste. Mesdemoiselles, vous m’assommez, vous êtes trop sérieuses, je vous quitte, je vais rejoindre celles qui croquent des gâteaux. ” »

 

Raccourci, réduction, schématisation, fermeture complète. Et à la suite de cette citation, cette curieuse phrase de l’auteur de l’article : « La femme réelle n’est pas encore  l’homme réel. » qui se pose en conclusion, que je ne sais comment prendre, comment comprendre… Quant à la musique nègre, je ne vois rien, hormis le qualificatif (courant à l’époque et pas forcément péjoratif), qui ait mérité la note. Ou peut-être ce qu’en dit Le Corbusier dans Quand les cathédrales étaient blanches :

« La musique nègre a touché l’Amérique parce qu’elle est la mélodie de l’âme jointe au rythme de la mécanique. »