« Le regard absent, loin de toute contingence, je le trouvai plutôt calme en me rappelant le jour où je l’avais rencontré devant l’hôtel Crillon, sans qu’il me reconnaisse. Je m’étais arrêté pour assister à cet étrange spectacle : Artaud, le visage convulsé, indifférent aux voitures qui le frôlaient, qui pouvaient à tout moment l’écraser, traversant l’immense place de la Concorde à cloche-pied. »