« Artaud, dans ses lettres, se plaignait de la
mauvaise qualité du laudanum vendu à Paris et des difficultés à s’y
procurer les doses dont il avait besoin. Ayant entendu dire qu’à Strasbourg
il était meilleur et vendu avec moins de formalités, il me pria de lui en
acheter aussi souvent que je pourrais. […] Un jour, je lui écrivis que
j’aimerais en faire moi-même l’expérience. Il me supplia
d’abord d’y renoncer en me citant son propre exemple, qu’il
savait tragique. »