Je suis à mon troisième bureau dans ma salle complètement dévastée. Quelques vestiges parmi la poussière et des cendres : un bloc-notes, un flacon de Fahrenheit, la pendulette, un verre, des cure-dents ; dans le tiroir, deux dictionnaires et L’Eclisse ; à terre, épars, des élastiques, des dossiers vides, des papiers. Tout le contenu de cette pièce a été resserré. La place gagnée s’emplit de dossiers et de cartons en provenance d’archives d’autres services jusqu’à présent entreposés dans la salle de Prosper. Le processus de compression se poursuit…

 

4 août 2005