J’ai regardé une partie d'une émission plateau avec Christophe. C'est un drôle de bonhomme, soixante ans avec l’air d’en paraître vingt de plus et une modestie fébrile presque touchante. Je suis ensuite monté pour tâcher de libérer la souffrance de ces éléments perturbateurs, c'est-à-dire en ôter ce que je ne lirai jamais. C’est à peine si j’ai réussi à en extirper dix que j’ai aussitôt glissés dans ma boutique (on ne s'y presse pas beaucoup ces temps-ci) : les Caractères de La Bruyère de 1888, L’archipel des musiques bretonnes, Le chevalier de l’espérance, L’Iliade de 1936, La dernière tentation du Christ, le Chopin de Liszt, le London style de chez Taschen. Tout cela est désormais à vendre. (Je n'ai pas dit que j'avais entamé Le chevalier de l'espérance, il y a quelques mois, sans parvenir à dépasser la centième page. Environ.)
23 avril 2006