J’ai attendu et rien n’est venu. Rien de ce à quoi je pouvais m’attendre, encore que je ne me sois attendu à rien puisque je savais parfaitement (et je l’espérais car il était logique que cela se termine comme ça avait commencé, et j’aurais été déçu si cela n’avait pas été) comment ça allait s’achever, c’est-à-dire, je viens de le dire, comme ça avait commencé… Suit un très court texte, manière de journal ou de courrier, où il dit comment il a été amené à écrire ce texte, c’est-à-dire suite à l’éblouissement qu’il avait connu en lisant un texte de Dhôtel, La chronique fabuleuse. Il est très intéressant et très instructif de lire Cette nuit-là après Le Vent. Ça ne résout pas la question de savoir si j’aime ou non. En tout cas, ça me laisse songeur… (Le Vent date de 1956, Cette nuit-là de 1996. L’auteur y parle des maladresses du premier. Sont-ce les mêmes que j’ai relevées de bout en bout, encore que je ne sois pas parvenu à décider s’il y avait là la marque d’un style ou non ?

 

18 février 2002