Bacchanales au Vatican ou l’histoire plus ou moins fictive, fictionnelle de l’Église catholique au fil du XXe siècle. La fin piétine un peu. Le narrateur, gamin arraché à l’orphelinat pour finir à la droite du pape, Pie XII fictif et tout à la fois réel, et qui a rencontré Goebbels, Hitler, Goering pour des négociations troubles autour des Juifs, étale des évidences, se laisser aller à un cynisme inutile et presque grossier. Typiquement anglo-saxon, c'est-à-dire n’en plus finir de finir. Les quarante dernières pages sont de trop… La première publication est anglaise, et il n’y a aucune information au sujet de l’auteur (pseudo ?). Les longues descriptions quasi cliniques des parties de sexe où le vocabulaire est purement médical m’ont fait penser à des propos récemment lus quant à la pauvreté du vocabulaire anglo-saxon en matière d’amour et de sexe, mais aussi à Ballard, Ballard qui a épaulé l’auteur et l’encense en quatrième de couverture...