Cette nuit, j’ai repris à mon chevet Conversations avec Amado (qui, en réalité, est Conversations avec Alice Raillard ce qui suggère qu’Amado est l’auteur et que la Raillard est le sujet, c'est-à-dire qu’il s’agit d'elle et non de lui ; du reste les deux noms ont la même taille sur la couverture – à mon avis, elle ne doit pas se moucher avec n'importe quoi). J'ai lu quelques pages avant d’éteindre. Ça parle beaucoup de politique, c’est mal traduit – mais je remarque à l’instant qu’il n’y a pas d’indication de traduction ; c’est donc qu’il s’exprime en français ; dans ce cas, il est remarquable et je comprends mieux les erreurs, les maladresses, le passé simple de narration et les fautes de temps. Je l’ai pris au bureau pour la journée, encore que je n’en aie guère le temps puisqu’il y a du travail et que je dois aller imprimer cette après-midi.

 

11 août 2004