Un rêve fulgurant cette nuit, son approche après des hésitations de ma part, son sourire ouvert, une assurance étonnante, l’éclat magistral de sa présence, puis un frôlement de son corps, son approche définitive et sa main dans mes cheveux, et ces mots, propos, extraordinaires, magnifiques, j’en ai tout oublié, mais il m’en reste la substance, et le timbre de sa voix, à ce moment-là, la substance de quelques phrases débitées avec un enjouement radieux que je peux résumer par ces quelques mots : « Il a bien fallu que je vienne à toi puisque tu hésites tant à le faire, toi. » Pour finir, un baiser mouillé, à la fois furtif et appuyé, lèvres entrouvertes contre les miennes entrouvertes, qui ne s’y attendaient pas, mais étaient prêtes, et le mélange des salives, ma tête qu’elle a pressée contre son ventre. (Elle s’appelait Olivette...)