Crève depuis hier, notamment cette nuit assez épouvantable, toux, irritation de la gorge, écoulements nasaux, je me suis réveillé en pleine déconfiture. Pourtant, contre toute attente, ça s’est un peu amélioré au bout de deux heures et j’ai pu me rendre chez Jaouen comme convenu. Je voulais qu’il essaie de rattraper une photo un peu surexposée d’Anaïs ; à tout hasard, j’avais emporté les quelques tirages de la précédente pellicule, un désastre : surexposition, voile. Perrette, Judith, Paterne, Valentine étaient à refaire. Non seulement il a rattrapé Anaïs, mais les autres aussi. C’est comme un miracle : un visage est écrasé par l’éclat d’un éclair de flash, un autre est indistinct derrière un voile, et par la grâce du numérique, le voile disparaît, l’éclat s’éteint et les visages réapparaissent. C’est véritablement impressionnant. Bref, c’est tout heureux que je suis reparti de chez lui. De ces photos retapées, je vais pouvoir faire des tirages papier qui iront s’insérer dans l’album. Leur version numérique sont à présent dans l’album du site, c’est la première chose que j’ai faite en rentrant de chez lui...