Doriane a beaucoup parlé d’Antek et de ses difficultés croissantes de vivre avec lui ; il est de plus en plus « dépressif » (je ne suis pas sûr que le terme convienne) – tout comme le serait Anouchka : sa vie avec sa mère atteinte d’Alzheimer devient insupportable. Elle était ivre (je pense qu’elle s’est sciemment saoulée, sans doute pour parler), a bu à la file plusieurs des spritz qu’elle tenait à confectionner pour ce dernier soir ; elle s’est couchée tôt. Nous sommes restés à quatre dans la pénombre de la terrasse, en compagnie de Sambuca, jusqu’à ce qu’Éléonore propose que nous allions sur la plage. Des autochtones péchaient la crevette avec des lampes frontales ; c’était très curieux dans le noir de la nuit et sur fond des lumières d’Angleterre…