Je reviens de la loggia, y ai lu avec une cigarette. Toutes les minutes, je lève les yeux sur le ciel, la mer, la plage à mes pieds. De temps à autre, je prends une photo… Je pensais prendre le train cette après-midi, mais je pense que je rentrerai demain, et serais resté s’il n’y avait eu les boutiques puisque je vais aussi m’occuper de celle d’Éléonore pendant son absence. Mis à part un pêcheur installé depuis ce matin, la plage est déserte… Il est passé peu de monde ; il y a du vent ; au loin, deux surfeurs se font tirer par leur voile ; puis il y a eu deux de ces voiliers à roues (typiques d’ici, je ne me souviens plus du nom) qui sillonnaient la plage ; je me suis imaginé dans l’un d’eux en me demandant si mes vieux os le supporteraient… Sosthène vient de m’appeler pour me proposer que nous allions à Bruxelles après-demain ; Éléonore vient de m’appeler, elle est dans le ferry…(Lorsque je me suis levé – le jour n’était pas tout à fait levé –, elle sirotait son café dans la loggia ; elle m’a dit : « Chaque jour, je suis émerveillé, ici. » J’avais acquiescé en regardant les nuages gros et noirs ; la vue était magnifique...)